Dim 2 Septembre: Duravel / le CR de Piw

Publié le par G58

 Un CR bien sympa et ultra complet de Piw  du  blog des 4 Fantastiques !!

 

Bonjour à toutes et à tous !

 

      Début septembre, les feuilles sur les arbres prennent doucement leur éclatant habillage automnal, se teintant petit à petit d'une multitudes de teintes orangées, signe que l'été se termine, laissant sa place à une saison plus fraîche, mais tout aussi intéressante pour peu que l'on aime profiter de beaux paysages et de jolies décors naturels.

vlcsnap-2012-09-08-21h45m25s27      Et de jolies décors, nous en avons eu par paquets ce matin, sur la randonnée organisée à Duravel. Un seul circuit vtt y est proposé, 40 kms. Le départ étant donnée à 9 heures, me voilà sur place vers 8h30. J'ai déjà roulé sur cette rando, et il faut bien avouer que le circuit est vraiment sympathique, même si, un parti pris quelques peu étrange, le tracé ne change pas d'une année sur l'autre, tout au plus une inversion de sens. Bref, me voilà donc sur place, seul... Pas un seul vtt à l'horizon, tout au plus quatre ou cinq vélo de route. Me serais-je trompé ? N'y a t-il pas de rando ce matin ? J'attends un peu jusqu'au moment où deux membres du Pechbike arrivent à leur tour suivie peu après d'un membre du Quercy Blanc de Montaigu. Ouf, je suis pas le seul, mais quatre pour le départ d'une rando, voilà une situation étonnante et surement moins amusante pour les organisateurs. Nous démarrons donc tous les quatre, alors que l'air est encore frais même s'il ne faudra surement pas longtemps pour que la température remonte.

 

      Les cinq premiers kilomètres se feront à bon rythme, sur une vaste piste longeant le Lot. Ces premiers kilomètres sont une très bonne mise en jambe car la suite risque d'être un peu moins tranquille. Nous traversons la D811 pour enfin trouver des chemins un peu plus intéressant. Eric, le membre du Quercy Blanc, par en tête, si bien qu'il ne faut pas longtemps pour ne plus l'apercevoir au loin. Les deux collègues du Pech restent en retrait alors que j'accélère un peu le rythme, bien décidé à recoller à la roue de « l'homme de tête ». Jusqu'à Cavagnac, soit environ une dizaine de kilomètres, c'est en bonne partie dans les champs que nous roulons, avec quelques jolis paysages, même si la nature souffre d'un manque d'eau certain, mais dont les prés jaunis créent un contraste saisissant avec la verdure de certains arbres alors qu'un peu plus loin, ce sont au contraire ceux-ci qui se parent de milles couleurs de feu, comme pour nous rappeler leur lent et ancestral cycle immuable.

 vlcsnap-2012-09-08-21h47m23s177     Je traverse le sympathique petit bourg qu'est Cavagnac pour trouver une longue descente où les ornières et les cailloux se disputent le terrain. Prudence est mère de sureté comme dirait l'autre... Je ne vois toujours pas Eric lorsque je renquille pour une nouvelle montée, qui va nous faire sortir des prés arides pour entrer dans de vastes forêts où les châtaigniers règnent en maîtres. Le chemin, sans être vraiment difficile, n'en reste pas moins délicat, en témoigne cette bonne montée juste avant de rejoindre la route et la descente suivante jusqu'à Bonaguil. J'ai quasiment rattrapé Eric que j'aperçois de temps en temps devant. Le chemin de castine sur lequel nous roulons et qui descend va nous mener aux pieds de l'imposant château de Bonaguil, qui vous surplombe de toute sa hauteur. Et alors que vous sortez d'un « tunnel » forestier, l'impressionnant donjon se dessine petit-à-petit sous vous yeux, vous écrasant de par sa prestance, tout en vous faisant sentir minuscule face à tant de magnificence. Une image à garder gravée en mémoire, avant de reprendre le cour de la rando, même si le temps semble s'être suspendu pendant un cour instant.

      Je reviens enfin à la hauteur d'Eric et c'est maintenant à deux que nous allons rouler. Nous montons dans les ruelles de Bonaguil, lesquelles ont gardé tout leur charme d'antan, pour venir à longer les murs d'enceinte du donjon, une petite virée touristique très sympathique. On laisse Bonaguil derrière alors que l'on emprunte à présent un chemin que je connais bien pour y rouler assez souvent. Une petite portion routière, histoire de faire un peu de roulant et de se reposer. Faut dire que le rythme est quand même assez rapide, mon collègue étant imbattable dans les relances et c'est souvent qu'il me met un vent sitôt une côte terminé. M'enfin, le ravitaillement n'est plus très loin et celui-ci se trouve sur le GR36, pas très loin de Saint-Martin-le-Redon. Mais le plus marquant, c'est qu'il se trouve en bas d'une très longue descente, cinq minutes montre en main de roue libre, juste à jouer avec les freins ! De quoi bien se reposer pour la suite.

 

vlcsnap-2012-09-08-21h46m07s120      La pause terminée, c'est un peu plus calme le long de la Thèze, juste avant d'attaquer la remontée vers Montcabrier. De très vieux pieds de buis forment par cette côte une barrière naturelle au soleil, créant une zone à la fraîcheur inespérée. Mais ça monte malgré tout et pour la suite, exit le buis et sa fraîcheur ! Place aux cailloux et à une chaleur plus mordante. La montée est longue jusqu'à Salsac où nous allons trouver une courte descente rapide avant de reprendre pour une longue portion partagée entre faux-plats montant et parties plus roulante. La vitesse augmente sensiblement lors de ces derniers, même si quelques petites côtes sont là pour nous rappeler à l'ordre. Enfin, nous attaquons bientôt la descente qui va nous mener dans la vallée lorsque le circuit tourne soudainement à droite au beau milieu de ce qui s'annonçait comme une descente de malade, que nous avons d'ailleurs déjà faite lors d'une sortie en début d'année.

      En tête, le single qui dévale devant nous est excellent ! Pas large, bordé de jeunes arbres et sinuant au milieu de ceux-ci, un pur passage de vtt. Ça tourne, ça descend, vite, ça dérape, ça saute par endroit, bref, c'est le cerveau déconnecté que l'on descend, sans penser à rien si ce n'est se faire plaisir et profiter au maximum du chemin. Un vrai passage de pur bonheur ! Une fois revenu dans la vallée, et après des chemins plus larges mais à une vitesse toute aussi rapide, nous finissons par trouver le bitume qui va nous ramener à Duravel. Mais les efforts ne sont pas terminés, loin de là !

 

vlcsnap-2012-09-08-21h48m32s84      Alors que nous pourrions boucler les tout derniers kilomètres tranquillement, il va en être tout autrement. Sans se parler, ni même se regarder, chacun accélère légèrement le rythme, progressivement, histoire de voir jusqu'où il peut aller. Une espèce de mise à l'épreuve personnelle tout en se dirigeant vers une compétition des plus amicale pour savoir lequel des deux lâchera le premier. Il fait chaud, les jambes brûlent, mais ni l'un ni l'autre ne voulons lâcher quoi que se soit. Un vrai duel, où chacun va chercher dans ses réserves, toujours sans se parler, à peine un rapide coup d’œil pour voir où se trouve l'autre. Enfin, nous voilà de retour à Duravel, et c'est d'un commun accord que l'on réalise s'être vraiment éclaté à se tirer la bourre de la sorte ! Il faut vraiment peu de choses pour rendre un vététiste heureux ! En voilà l'exemple parfait.

 

      Ce n'est donc pas la première fois que je roulais sur cette rando, même si j'en avais fait l'impasse l'année dernière. Alors certes comme je l'ai souligné, le tracé ne change pas d'une année sur l'autre, mais celui-ci est tellement bon qu'il est dur de s'en lasser ! Un condensé de bonnes choses en à peine 40 kilomètres. En espérant qu'ils réitèrent l'opération l'année prochaine, en faisant un peu plus de publicité, car quatre vététistes au départ, c'est de quoi avoir le moral dans les chaussettes pour les organisateurs, même si ceux-ci en rigolaient devant nous.

 

Sur ce, à dimanche prochain pour une nouvelle sortie !

 

Votre serviteur, Piw

 

On a aimé :

  • un tracé ma-gni-fi-que

  • des organisateurs vraiment très sympathiques

 

On a moins aimé :

  • un seul ravito pour quarante bornes

  • quatre vtt au départ, un gros manque de pub

 

Circuit : 37 kms / Durée : 2h06 / Moyenne : 18,4 kms/h / D+ : 786

 

 

Publié dans Compte- rendu

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