Dim 29 juin 2014: Yéti47 en Guest Star
Empêché de participer au récent Roc Cadurcien pour cause de baptême, Yéti47 me rejoint ce dimanche et c'est avec grand plaisir que je décide de lui en offrir un extrait ON et surtout OFF!!!
Pas de roulage donc ce samedi, car avec le Yéti, on sait à quoi on s'attend......faudra des cannes......car les bosses il les affectionne particulièrement.
Nico se joint à nous (du moins pour la 1° partie du trip....maudit portable qui sonne et te somme de revenir !)
Le Y47 connaissant déjà une grosse partie du Roc, c'est sur la zone de Mercuès, "mon Jardin" que j'ai choisi de l'emmener.
D'entrée, on attaque par du OFF: la très longue montée de la Zonarde, parfait single pour se faire les jambes. On débouche sur le plateau et on enquille le chemin privé de Bouydou quand soudain on est interpellé de loin par la proprio qui vocifère à tue-tête. Bien vite, son homme rapplique pour nous interdire le passage. S'en suit une longue conversation des plus sympathiques qui arrange vite les choses, comme quoi, négociation vaut mieux qu'affrontement!
C'est ici qu'on récupère le tracé ON du Roc par le Mas Deleu puis la très belle descente de l'Ours.
Une flèche jaune est encore en place, elle prend la direction de ma poche instantanément. Nous poursuivons en longeant la voie ferrée et son long single caillouteux puis c'est la montée du Grand S que Gégé s'est empressé d' obstruer au départ, cause que des quadsquifontchier montrent souvent le bout de leurs roues!!!
La montée régulière se fait à la fraîche, le temps pour l'instant est nickel.
Passage au ravito 2 (sans ravito!) puis on s'enfile dans les Balcons.On zappe la boucle 2 et on poursuit sur le travers de la Remise puis la magnifique descente de l'OTB et ses 4 marches finales: un régal (Freddy l'adore celle-là !)
La suite est royale puisque je guide mon hôte (en mode ON) vers le Chaos et les Ténèbres. Bien brieffé, il passe tout en mode challenge et n'aura pas besoin de réclamer le remboursement de son casque !!
La Bergère déroule ensuite son long ruban herbeux jusqu'à la Voie ferrée qui nous ramène devant la maison. C'est le moment de poser les flèches oubliées.
À l'ouest, de gros nuages noirs s'annoncent. Qu'importe, on repart direction le château, pour une courte halte due à l'averse suivie d'une visite du parc avec méga point de vue sur la vallée: Cahors et Pradines semblent sous le déluge.
Le cap est mis sur la Vierge, le ravito 3 (où sont les femmes ?) puis la descente de Mal'hic (en version intégrale cette fois). Des traces fraîches apparaissent......m'est avis qu'on va être visités maintenant !!
Petit bout de bitume en bas où l'on s'aperçoit que la peinture éphémère s'est bien estompée en si peu de temps. Remontée par les Molles Terres puis les balconnets (mode ON). On met le cap sur l'Amonite chère à Gégé puis je choisis l'option difficile pour Jérôme: la descente de la Madone.
C'en est terminé du mode ON: à partir de là, ce n'est que du OFF, des boucles 4, 5, 6 .......pléthore de propositions toutes plus intéressantes les unes que les autres!
La remontée par le chemin des Evêques voit son petit instant historiquement culturel avant de s'engouffrer dans les balconnets pour sortir par une option différente de la précédente.
Le prochain objectif est la fameuse Goulotte: un brieffing nécessaire et en avant sur les freins. Hélas, (et je m'en doutais ) ce boyau étant un fossé d'écoulement des eaux, nous devons stopper à 3 reprises pour enlever les branches en travers et les pierres qui y ont roulé ! mais le potentiel est énorme dans cette descente et mon hôte apprécie grandement.
Nous remettons les gaz pour l'ascension de la Fontaine St Martin (Yéti en mono plateau XX1 s'en acquitte finger in the nose!) puis nous évitons le chemin privé par une autre option "publique" (merci le proprio de tout à l'heure)
L'heure déjà avancée n'étant pas un pb, j'offre à mon invité la toute nouvelle Nirvana et ses nombreuses cassures: bonheur total.
À présent faut s'avaler du D+ conséquent: la remontée directe vers l'Oppidum (mes jambes calent un peu dans le passage caillouteux) puis on en termine avec la très longue descente des Graviers avec 39 km pour 1235 m de D+.
La sortie intégrale s'est faite dans un périmètre ultra restreint, voici le profil (pour la carte, une autre fois.....peut être!!)
L'instant est venu de siroter une et même deux bonnes binouzes, elles étaient tellement bonnes qu'on n'a même pas pensé à faire des photos (ni pendant le roulage d'ailleurs !)
Tandis que mon invité reprend la route, la flotte se met à tomber copieusement. Dame nature nous a épargnés, c'était fait exprès !
Depuis le temps qu'il devait venir, Yéti47 j'espère, s'est régalé: peut être pourra-t-il en dire plus dans les commentaires?