Mercredi 20 Oct: autour de Mercuès
Petite sortie tranquillou ce mercredi sans contraine de moyenne ou de chrono, simplement profiter d'une belle journée d'Octobre ensoleillée( 15 ° ): 33 km ................avec 6 bosses quand même !!! Non! Mais !!
Montée classique à la Vierge par les terrains de tennis du château et aussitôt descente boulevard très pentue (arrêt quasi impossible) où je ne repasse jamais au même endroit tellement c'est large et sans végétation dans les cailloux.
Remontée à St Henri par un large chemin que les derniers orages de l'été ont dévasté:jugez plutôt !
Mais sans échelle, difficile d'évaluer la profondeur de ces ornières. Alors , m'y voici dedans !! ( on m'appelle Pink Panther!)
Peut être qu'avec le vélo, on se rend mieux compte!!!
C'est sûr, la prochaine fois , je pourrai passer dedans ..............
Passage à Miramont devant une maison isolée, longtemps abandonnée et ouverte avec tous les meubles dedans et enfin en chantier de restauration.
Des vestiges d'une vie pastorale récente au pech de Miramont
avec vue sur le château de Mercuès
Puis c'est la descente d'Englandières entre les vieux murets avec Cahors en fond d'écran
Longue remontée dans la combe jusqu'aux Sarruts
et descente très caillouteuse de la vigne de Combel Nègre où la terre disparue laisse affleurer la roche à nue
J'enchaine avec la très longue montée de Toulousque : le village en ruine et sa terrible légende:
[Par un soir de noël, très froid et étoilé, quand toutes les maisons de Toulousque brillaient de mille feux et que leurs occupants dégustaient dans la joie, les plats chauds et fumants du réveillon quercynois, un pauvre mendiant, transi et fatigué, s'en vint frapper à l'huis de ces foyers heureux.
A chaque porte close, il répéta humblement sa prière :
- "Ayez pitié ! Ne me refusez pas le vivre et le couvert en cette nuit de Noël ! Il fait si froid dehors."
En vain supplia-t-il, gémit-il, pleura-t-il ; nulle porte devant lui ne s'ouvrit à ses cris. Pas un être vivant n'eut pitié.
Frissonnant, désespéré, il chercha la chapelle ; la porte était fermée. Alors, il se laissa tomber sur les marches du porche, maudissant dans la nuit, le village et tous ses habitants. On retrouva, au matin, son corps gelé et recroquevillé.
Commencèrent alors les malheurs du hameau de Toulousque. Un mal mystérieux s'y répandit qui décima petit à petit la population. Plus personne ne voulut venir habiter ce village maudit.
Et si, le soir de Noël, aux alentours de minuit, vous montez à Toulousque, vous pourrez, parait-il, entendre le mendiant supplier, pleurer et gémir en demandant de l'aide.]
À Causse Pau, petite trouvaille oubliée
qui d'après la traduction microsoft signifierait: le dieu tient de moi et moi de lui. il y a le dieu amour aussi pour vous !
Aïe ! Aïe ! Aïe !
Excellent passage sur le mur
qui se rétrécit au fur et en mesure.
Dans le final de la descente, je vise la suivante ( au centre en face )
Je longe la Glayre sur toute sa longueur par un interminable single à profil descendant, avec tunnel de buis en prime
Petit arrêt à la source jamais tarie
C'est la remontée ravinée
pour aller chercher la descente photographiée tout à l'heure qui débute par un single à flanc
avant de plonger fermement vers l'aval ( au centre,le final de la précédente)
la pente s'accentue à mesure que l'on progresse: j'adore !
Là c'est raide (sympa le lac en bas!)
Très rude remontée sur le plateau de Bouydou et je termine par la descente des épaves alternant franchissements de murs, grands virages rapides et zigs-zags entre les genévriers.
Un dernier coup de cul pour l'ultime mini-descente technique sur la zone industrielle.
Il est 17h30. C'était une de ces belles journées d'Octobre dans une nature splendide.
Et en plus,même pas sale !!!!!
Que demander de mieux??